ACAMPROSATE VIATRIS 333 mg, comprimé enrobé gastro-résistant, boîte de 60 plaquettes prédécoupées de 1

Dernière révision : 01/02/2023

Taux de TVA : 2.1%

Prix de vente : 8,88 €

Taux remboursement SS : 65%

Base remboursement SS : 8,88 €

Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE

Source : Base Claude Bernard

L'acamprosate est indiqué dans le « maintien de l'abstinence chez le patient alcoolo-dépendant ». Il doit être associé à la prise en charge psychologique.

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients ;

· En cas d'insuffisance rénale (créatininémie > 120 µmol/l) ;

· Chez la femme qui allaite (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).

L'acamprosate n'est pas un traitement des symptômes aigus du sevrage alcoolique.

En l'absence de données d'efficacité et de sécurité, l'acamprosate n'est pas recommandé chez les patients de moins de 18 ans et chez les sujets âgés de plus de 65 ans.

En l'absence de données d'efficacité et de sécurité, l'acamprosate n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique grave (Groupe C de la classification de Child-Plugh).

Alcool, dépression et suicide étant étroitement liés, il convient de surveiller tout changement d'humeur ou de comportement chez les patients en cours de sevrage sous acamprosate.

Abus et dépendance

Les études non cliniques suggèrent que l'acamprosate a peu ou pas de potentiel d'abus. Aucune preuve de dépendance à l'acamprosate n'a été trouvée dans les études cliniques, démontrant ainsi l'absence de potentiel significatif de dépendance à l'acamprosate.

Selon les données collectées pendant les études cliniques et les notifications spontanées depuis l'autorisation de mise sur le marché, les effets indésirables suivants peuvent apparaître sous traitement avec ACAMPROSATE VIATRIS.

Les effets indésirables ont été classés selon la fréquence utilisée ci-après :

· Très fréquent (≥ 1/10).

· Fréquent (≥ 1/100, < 1/10).

· Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100).

· Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000).

· Très rare (< 1/10 000).

· Indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).

Affections gastro-intestinales

· Très fréquent : diarrhée.

· Fréquent : douleurs abdominales, nausées, vomissements, flatulence.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· Fréquent : prurit, rash maculopapuleux.

· Indéterminée : éruptions vésico-bulleuses.

Affections du système immunitaire

· Très rare : réactions d'hypersensibilité comprenant urticaire, oedème de Quincke, réaction anaphylactique.

Affections des organes de reproduction et du sein

· Fréquent : frigidité et impuissance.

Affections psychiatriques

· Fréquent : diminution de la libido.

· Peu fréquent : augmentation de la libido.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

SURVEILLANCE du traitement :
Alcool, dépression et suicide étant étroitement liés, surveiller tout changement d’humeur ou de comportement chez les patients.

Grossesse

Il n'existe pas de données appropriées sur l'utilisation d'acamprosate chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets foetotoxiques ou tératogènes. ACAMPROSATE VIATRIS peut donc être administré pendant la grossesse seulement après avoir évalué avec soin le rapport risque/bénéfice lorsque la patiente ne peut s'abstenir de consommer de l'alcool sans être traitée avec ACAMPROSATE VIATRIS et que, par conséquent, il existe un risque de foetotoxicité ou de tératogénèse dû à l'alcool.

Allaitement

L'acamprosate est excrété dans le lait maternel chez l'animal. L'excrétion de l'acamprosate dans le lait maternel de la femme n'est pas connue. Il n'existe pas de données appropriées sur l'utilisation de l'acamprosate chez le nourrisson. Par conséquent, ACAMPROSATE VIATRIS ne doit pas être administré chez la femme qui allaite.

Si une femme qui allaite ne peut s'abstenir de consommer de l'alcool sans être traitée avec l'acamprosate, il faudra décider soit d'arrêter l'allaitement, soit d'arrêter le traitement, en prenant en considération l'importance du traitement pour la mère.

Fertilité

Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétères sur la fertilité. L'effet de l'acamprosate sur la fertilité chez l'homme et la femme n'est pas connu.

Aucun changement dans la fréquence des réactions indésirables cliniques et/ou biologiques n'a été observé en cas d'administration concomitante de disulfirame, oxazépam, tétrabamate ou méprobamate.

Lors des études cliniques, l‘acamprosate a été administré avec plusieurs classes de médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques, hypnotiques et sédatifs, analgésiques non-opioïdes, etc.), sans problème de tolérance.

La prise concomitante d'alcool avec l'acamprosate ne modifie pas la pharmacocinétique de l'acamprosate ou de l'alcool.

L'acamprosate ne modifie pas les paramètres pharmacocinétiques du diazépam, ni de l'imipramine.

Le retentissement d'un traitement par acamprosate sur les paramètres pharmacocinétiques du disulfirame n'est pas connu.

Posologie

La posologie est de 2 comprimés matin, midi et soir, pour un sujet de poids supérieur à 60 kg.

Elle est de 2 comprimés le matin, un à midi et un le soir, pour un sujet de poids inférieur à 60 kg.

Mode d'administration

Il est préférable d'administrer le comprimé à distance des repas si la tolérance digestive est bonne (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Le traitement par acamprosate doit être instauré dès que possible après l'arrêt de la consommation d'alcool. Une réalcoolisation épisodique ne contre-indique pas le maintien du traitement.

L'administration de l'acamprosate au cours du repas diminue la biodisponibilité du médicament.

La durée recommandée du traitement est de un an.

Durée de conservation :

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

Sans objet.

Les surdosages aigus en acamprosate sont habituellement bénins. Dans les cas rapportés, le seul symptôme, pouvant être raisonnablement lié au surdosage, est la diarrhée. Lors de ces surdosages, aucun cas d'hypercalcémie n'a été décrit. En cas de surdosage, le traitement est symptomatique.

Classe pharmacothérapeutique : MEDICAMENTS UTILISES DANS LA DEPENDANCE ALCOOLIQUE, code ATC : N07BB03.

L'acamprosate (acétylhomotaurinate de calcium) a une structure similaire à celle des acides aminés neuromédiateurs tels que la taurine ou l'acide gamma-amino-butyrique (GABA). Il comporte une acétylation permettant son passage à travers la barrière hématoencéphalique. Il a été montré que l'acamprosate stimule la neuromédiation inhibitrice GABAergique et antagonise l'action des acides aminés excitateurs, en particulier celle du glutamate.

Les études réalisées chez l'animal ont établi que l'acamprosate a un effet spécifique sur la dépendance alcoolique puisqu'il diminue l'absorption volontaire d'alcool chez le rat rendu alcoolo-dépendant.

Absorption

L'absorption de l'acamprosate à travers le tractus gastro-intestinal est modérée. Elle est lente et soutenue, avec une importante variabilité inter-individuelle.

Distribution

L'administration d'acamprosate avec des aliments diminue la biodisponibilité du médicament par rapport à son administration à jeun.

L'état d'équilibre est atteint en 5 à 7 jours après administration orale répétée.

L'acamprosate n'est pas lié aux protéines plasmatiques.

Élimination

L'élimination de l'acamprosate s'effectue exclusivement par voie rénale et sous forme inchangée, la clairance rénale de l'acamprosate étant quasiment identique à la clairance plasmatique totale. De plus, la prise d'acamprosate par voie injectable montre qu'il existe une relation linéaire entre le degré d'insuffisance rénale et l'allongement de la demi-vie d'élimination plasmatique.

Tandis que l'absorption digestive est prolongée, l'élimination de l'acamprosate est rapide. La demi-vie comprise entre 15 et 30 heures est donc plus représentative de l'absorption que de l'élimination.

Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique

Les paramètres pharmacocinétiques de l'acamprosate ne sont pas modifiés par une altération de la fonction hépatique.

ACAMPROSATE VIATRIS n'a aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Dans les études précliniques, les signes de toxicité sont liés à une absorption excessive de calcium et non à l'acétylhomotaurine. Des troubles du métabolisme phosphocalcique tels que diarrhées, calcification des tissus mous, lésions rénales et cardiaques ont été observés. Chez l'animal, l'acamprosate ne présente pas de potentiel mutagène ou carcinogène, pas d'effet tératogène ni d'effet indésirable sur les fonctions de reproduction du mâle ou de la femelle.

Pas d'exigences particulières.

Liste II


Comprimé enrobé gastro-résistant.

Comprimé enrobé gastro-résistant, blanc, rond, biconvexe.

60x1 comprimé sous plaquettes unitaires prédécoupées (PVC/Aluminium).

Acamprosate calcique...................................................................... 333,0 mg

Pour un comprimé enrobé gastro-résistant.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.

Dibéhénate de glycérol, cellulose microcristalline, hypromellose, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

Pelliculage : hypromellose, copolymère d'acide métacrylique et d'acrylate d'éthyle (1:1) (dispersion de) à 30 pour cent, talc, propylène glycol.